Top 14 - Le maintien plus que jamais en ligne de mire pour Bayonne
Fin d’invincibilité à Jean-Dauger après 28 matchs victorieux. Mais plus préoccupant, La situation de l’Aviron se fait brûlante. L’avenir des basques est en jeu.
Cette première défaite à Jean-Dauger en 29 matchs a mis en lumière ces fins de saison implacables où les grosses écuries à la recherche du meilleur classement mettent les autres à la raison. "On est tombé sur plus fort !" lâchait laconiquement et avec lucidité Grégory Patat. Bayonne est dans cette deuxième catégorie, désormais attelé aux tâches du maintien. "C’est ce que l’on joue depuis le début, rappelle Guillaume Rouet. Là, c’est clair pour tout le monde." Et avec les exigences qui en découlent. "L’objectif est de garder ce club en Top 14, continue-t-il. Il faudra vite basculer pour éviter de cogiter."
L’Aviron, pour la première fois de la saison, accuse une troisième défaite d’affilée. Mais pour Patat, ce n’est pas un coup d’arrêt. "Marquer le pas voudrait dire qu’au Stade français, on aurait été inexistant. Je ne le pense pas. Il y a eu une erreur d’arbitrage, tout le monde le sait. Oui, on est sur une série un peu négative. Mais je reviens sur le scénario du match face au Stade français. Le contenu voulait qu’on gagne la semaine dernière. Il n’y a pas de dynamique négative."
On a les cartes en mains
Guillaume Rouet veut aussi relativiser. Le demi de mêlée nuance la contre-performance de son équipe. "Autant contre Toulon, on s’est fait rouler dessus, autant là, je trouve qu’on leur donne des essais faciles. Ce sont des détails, des fautes que l’on ne faisait pas qui les ont remis dans le match et qui nous ont fait défaut. C’est frustrant." L’inquiétude ne gagne pas les Bayonnais. Guillaume Rouet, toujours. "On savait que ça allait être serré jusqu’à la fin. Il va falloir être solidaires. On n’a plus à réfléchir." Même tonalité dans le staff, Grégory Patat sait remobiliser ses hommes et retrouver de l’allant. "On n’avait pas l’énergie de la semaine dernière, c’est un peu frustrant. À nous de continuer à croire en ce qu’on fait, en nous, en notre jeu. La pression est pour les faibles. Si on commence à douter, c’est qu’on ne fait pas bien les choses. Nous sommes encore décisionnaires du classement. Il reste cinq matchs, vingt-cinq points sur la table. On a les cartes en mains."
Quant à la série d’invincibilité à Jean-Dauger qui s’achève, elle est anecdotique au regard de l’actualité. Il y aura une autre histoire à écrire en cette fin de saison.
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