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Pro D2 - Battu à domicile par Angoulême, Nevers massacre son printemps

Par Sébastien CHABARD
  • Quatre défaites en cinq matchs pour Nevers.
    Quatre défaites en cinq matchs pour Nevers. Icon Sport - Romain Biard
Publié le
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Quatre défaites en cinq matchs, seulement huit points engrangés : Nevers tourne au ralenti au pire moment, celui du sprint final. Il lui faudra un miracle et une révolte pour se qualifier.

Au soir de la 23e journée, après avoir dominé Provence Rugby (27-22) et réussi un onze sur onze au Pré-Fleuri, les Neversois pouvaient partir en vacances avec l’esprit rasséréné par leur cinquième place provisoire. Six points d’avance sur le septième, Dax, et six points de retard sur les co-leaders, Vannes et Béziers : non seulement un troisième barrage d’affilée à domicile était un objectif réaliste, mais les hommes du manager Xavier Péméja pouvaient même rêver raisonnablement à une qualification directe en demi-finales.

Cinq matchs plus tard, le confort s’est envolé, la confiance aussi. Grenoble et Soyaux-Angoulême ont piétiné l’invincibilité du Pré-Fleuri, Valence-Romans et Montauban ont confirmé une trop fréquente inaptitude au voyage (deux victoires en quatorze matchs), et la seule victoire face à Colomiers n’a pas suffi à sauver la place des Neversois dans le top 6.

On a la chance de ne pas être mort, d’avoir encore un mince espoir

"Avant ce bloc, on était proche de jouer pour les deux premières places, et là, en quelques matchs, on a tout foutu en l’air", constate Xavier Péméja. "On a fait un bloc catastrophique. C’est une grande déception pour le club, pour la ville." Le drapeau rouge brandi toute la semaine précédant la venue de Soyaux-Angoulême n’a pas empêché le naufrage, vendredi soir : "On a manqué d’état d’esprit, de caractère. Nous, le staff, on n’a pas su faire comprendre à ce groupe l’importance d’un tel match."

Les yeux dans le vague, le capitaine Hugues Bastide est sous le choc : "On s’est tiré une balle dans le pied. On doit prendre conscience de notre chance. Beaucoup de joueurs aimeraient être à notre place, on est dans un club qui nous permet de jouer les phases finales." La semaine de coupure permettra peut-être au groupe de comprendre les causes d’un effondrement que rien ne laissait présager. Et, surtout, de les effacer avant d’aller chercher à Béziers une victoire vitale : "On a la chance de ne pas être mort, d’avoir encore un mince espoir", souligne Hugues Bastide. "Mais il faut une réelle prise de conscience, et immédiate."

"Les joueurs sont nombreux à partir ensemble quelques jours, c’est bon signe", note Xavier Péméja. "Il nous reste une dernière chance, j’espère qu’on la jouera jusqu’au bout. Je sais qu’on en est capable"

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Les commentaires (1)
Hub_58 Il y a 11 jours Le 28/04/2024 à 15:36

Quel dommage surtout pour les supporters ! Un barrage à domicile aurait été un beau cadeau pour un stade toujours bien rempli !