Pro D2 – Le gendarme financier de la LNR attentif et "inquiet" sur la procédure de cession du Biarritz olympique

Pour le moment, il ne s’agit que d’inquiétude ou d’interrogation, mais un doute s’est mis en place dans les équipes de l’ARR (Autorité de Régulation du Rugby qui remplace la DNACG). Le trio de repreneurs du Biarritz olympique – Hegarty-Baget-Van der Merwe-, qui a racheté le club contre un euro symbolique versé au propriétaire Louis-Vincent Gave, avait rendez-vous avec le gendarme financier de la LNR, afin de lui fournir les éléments officiels de leur projet. Si des lettres d’engagement au rachat ont été transmises, à la grande surprise des contrôleurs de l’ARR, il n’y avait ni garanties bancaires, ni le nom de la personne qui doit financer leur projet. "Ce n’était que des promesses, pas de concret", nous glissait ce vendredi un des membres de l’autorité visiblement surpris.

Or c’était des garanties qui étaient attendues. Un budget prévisionnel très bas (autour de 6 millions d’euros) aurait été présenté contre 9 cette saison, mais l’étape de mardi n’a fait qu’épaissir le brouillard autour de la reprise du Biarritz olympique.

Le club ne serait pas endetté

A priori le triumvirat d’anciens joueurs du club, qui a pris les rênes du BO il y a quelques jours, attend la date du 6 mai et l’assemblée générale du club, pour abattre ses cartes sur la place publique. D’ici là, au Pays basque, les rumeurs vont bon train. Il y aurait derrière leur société B.Otiful, soit des investisseurs irlandais, soit Romain Detré qui avait déjà essayé de prendre le club l’été dernier, avant de finalement jeter l’éponge.

Le futur du Biarritz olympique reste flou, même si sportivement, en gagnant à Agen jeudi soir, les joueurs ont fait un grand pas vers le maintien en Pro D2. En revanche, à ce jour, le club ne serait pas endetté. C’est ce que nous a confirmé, l’Autorité de Régulation du Rugby, qui reste très attentive au devenir du club basque.