6 Nations U20 - La mêlée française dépose le bilan, Xan Mousques et Fabien Brau-Boirie sont parvenus à surnager : les notes des Bleuets face à l'Italie
Les Bleuets ont été battus pour la première fois par l’Italie dans le Tournoi (23-20). Leur mêlée a vécu un vrai calvaire, derrière quelques attaquants ont lancé une poignée d'éclairs.
15. Xan Mousques : 6/10
Il a perdu un ballon sur un coup de pied par-dessus, mais il est bien intervenu offensivement sur un côté fermé. On l’a vu globalement à son aise avec un ou deux belles relances en solo ou dans un rôle de passeur. Il fut aussi passeur décisif sur l’essai de Brau-Boirie.
14. Maxence Biasotto : 5/10
Peu servi en première mi-temps, le trois-quarts aile de Brive a attendu la 47e pour toucher assez joliment un ballon d’attaque (longue course). Puis il réussit une superbe relance plein champ. Mais il manqua un plaquage sur Belloni qui aboutit indirectement au troisième essai italien.
13. Fabien Brau-Boirie : 6/10
Il fut décisif et lucide sur le premier essai français, plutôt sûr en défense. Le centre palois eut le mérite de marquer lui-même, lancé comme un frelon par son arrière. Il fut l’un des meilleurs Bleuets à notre sens.
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12. Robin Taccola : 5/10
Le centre de Vannes fut correct dans les transmissions, peu de fautes à déplorer en première période à l’exception d’une passe interceptée, mais sans conséquence. Il fit un beau travail offensif sur l’essai de Maxim Granell après le repos. Sa défense fut assez sûre.
11. Maxim Granell : 4/10
On a vu l’ailier de Perpignan en difficulté en défense à trois reprises en première mi-temps (avec deux essais pour l’Italie à la clé). Il a aussi gâché une jolie munition en début de match. En deuxième période, il fut mieux inspiré après le repos en marquant un essai plein de vélocité. Il fournit ensuite une autre course nerveuse, mais perdit un nouveau ballon. Le staff attendait sans doute mieux de lui. Sorti à la 68e au profit de Cowie qui ne joua pas assez pour être noté, mais qui se signala par une passe non faite vers Biasotto. Nous n'avons pas compris pourquoi.
10. Jean Cotarmanac’h : 5/10
Le demi d’ouverture de Vannes n’a pas démérité au cours du premier acte. Il fut appliqué et assez juste dans ses transmissions mais manqua Casilio sur le premier essai italien. Sa deuxième période fut marquée par la justesse, il trouva une ou deux belles touches. Une passe en avant pour Cowie l’empêche de dépasser la moyenne. Évidemment, ses deux transformations manquées noircissent son bilan.
Incroyables de vaillance et d'efficacité, l'Italie domine pour la première fois la France dans l'histoire du #6NationsU20 !
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 23, 2024
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9. Lucas Zamora : 4/10
Du bon et du moins bon. Il est à féliciter sur son essai qu’il généra par un bon choix petit côté avant de relayer son centre. Mais il se rendit aussi coupable d’un en-avant, il dévissa un dégagement et manqua une passe à son ouvreur sans être gêné. En deuxième période, on le vit se faire devancer sur un ruck. Une partie globalement trop inégale avec trop de déchet. Il fut remplacé à la 56e par Thomas Souverbie, auteur d’une bonne fin de match, dans un style plus sobre et plus métronomique.
8. Maël Perrin : 4/10
Une première mi-temps assez discrète malgré une belle charge parmi ses trois quarts. Le contexte ne l’avantageait pas tant son pack souffrait en mêlée. Il fut plus à son aise après le repos quand la France joua à quinze contre quatorze, on aperçut une belle passe de sa part, et deux ou trois charges. Mais il s’éteignit en fin de partie avec un plaquage manqué sur Scanabrin, ailier il est vrai très puissant. On attendait peut-être mieux …. Il sortit à la 70e, remplacé par Traversier.
7. Siale Tolofua : 5/10
Le Toulousain fut très actif en première mi-temps, c’est à son crédit. Mais il connut aussi du déchet avec notamment deux fautes de main. Il sauva néanmoins un essai italien en faisant rempart de son corps. Il eut le mérite de maintenir son activité après la pause, mais elle fut entachée de trop de déchets, il se fit gratter un ballon et fit un nouvel en-avant. Trop brouillon pour dépasser la moyenne.
6. Noa Zinzen : 5/10
Assez précieux en première période par quelques plaquages et une charge au ras. Mais il se mit aussi à la faute. Il a fait son possible, mais son influence ne fut pas assez prégnante sur la production des Bleuets. Il a combattu avec vaillance, c’est incontestable. C’est lui qui lâcha le dernier ballon du match en fond de touche,mais le lancer ne lui était pas destiné. Difficile de l’accabler.
5. Antonin Corso : 4/10
Le deuxième ligne d’Oyonnax s’est mis peu en évidence dans le jeu courant. Un plaquage manqué à son débit, ainsi qu’un en-avant en fin de match. Il ne put enrayer le désastre du cinq de devant tricolore. Pas le match de sa vie, c’est une certitude.
4. Corentin Mézou : 4/10
En première mi-temps, on le vit assez précieux en touche y compris sur les lancers adverses, il fut aussi autoritaire sur une ou deux réceptions, Mais il fut pénalisé pour un plaquage haut. Il fut aussi l’auteur d’une maladresse sur le renvoi de la deuxième période.et coûta une pénalité. Il ne put endiguer la faillite de sa première ligne en mêlée. On le reverra pour des jours meilleurs.
3. Zinédine Aouad : 4/10
Il ne put pas faire grand-chose face à la furia italienne en mêlée. Il fut aussi assez discret dans le jeu en première période. Son deuxième acte fut de meilleure qualité avec deux charges de bon aloi. Pénalisé pour un écran sur un maul qui allait à dame. Sorti à la 68 au profit de Duchêne.
2. Robin Couly : 3/10
Il fut peu à son avantage en première période, sans énormes fautes, mais sans avancées décisives non plus et bien sûr sans pouvoir s’opposer au rouleau compresseur italien en mêlée. Il laissa sa place dès le repos à Lyam Akrab, pas plus à son avantage et à qui on reprochera le dernier lancer du match, loupé alors que la France pouvait encore l’emporter.
1. Lino Julien : 3/10
Il fut mis au supplice en mêlée par l’énorme Gallorini,épouvantail italien. Il fut aussi sanctionné sur la première action du match. Une de ses charges aboutit à un ballon perdu. Tout ceci explique sans sortie à la pause. Remplacé par Sascha Mistrulli, vaillant, mais pas transcendant non plus dans l’épreuve de force. Julien revint pour les dernières minutes sans faire de miracles, loin de là, il perdit encore un duel face à son bourreau. On attendait vraiment plus de lui justement parce que le staff le pensait susceptible de contrer la menace Gallorini
Côté Italiens, Gallorini a été impitoyable
Les jeunes Transalpins sont donc entrés dans l’histoire à Béziers. Leur succès fut amplement mérité dans le sillage d’une mêlée impériale. Le pilier droit Marcos Gallorini, joueur de Mogliano, a fait figure d’ogre impitoyable. Gloire à Siciliano et à Pisani, ses acolytes, et aux remplaçants Gasperini, Peliccioli et Ascari qui ont maintenu la supériorité italienne dans ce secteur. L’ailier colossal Marco Scalabrin a aussi marqué les esprits. Le minuscule demi de mêlée Nicolo Casilio a exposé de vraies aptitudes.
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